Ville de Saint-Herblain, dans l’agglomération nantaise, au milieu des années 2000. Une compagnie de théâtre, accueillie pendant plusieurs mois, lance un crieur de rue. Des boîtes aux lettres sont disposées dans la ville, dans lesquelles les habitants sont invités à déposer des messages, de quelque nature qu’ils soient. Ceux-ci sont récoltés, triés et criés publiquement, trois fois par jour. Les lieux varient : marché, gare, zones urbaines sensibles. Les badauds se montrent hostiles, ou au contraire attentifs. Le crieur s’enflamme, s’essouffle, chancelle parfois. Mais doit tenir le cap, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neigeł