Pour sa troisième participation au festival Celtomania, La Bibliothèque vous invite à explorer les univers celtiques, avec une lecture contée « sur mon L » le samedi 9 octobre à 10h45, sur le thème des héros, puis une projection cinématographique jeunesse le mercredi 24 novembre à 16h30 pour suivre des aventures irlandaises, le tout dans l’auditorium de la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland.
Une sélection de musiques celtiques est installée à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland, du mardi 5 octobre au samedi 23 octobre et, pour accompagner la découverte de ce foisonnement artistique, voici un itinéraire vagabond à travers les instruments et les styles.
Les cornemuses et les harpes sont les instruments les plus représentés dans l’iconographie, même ancienne, illustrant les musiques celtiques.
- Les cornemuses : les premières « images sonores » qui surgissent quand on évoque la musique celtique, sont souvent celles de groupes qui défilent en costume traditionnel au son des bombardes bretonnes ou des cornemuses écossaises.
Si le son continu du bourdon vous a charmé, vous pourrez écouter aussi la gaïta galicienne avec Carlos Nunez ou encore vous laisser surprendre par les subtilités des uilleann pipes irlandaises, popularisées par les sonneurs jouant dans des groupes comme Planxty ou The Chieftains et par des solistes, tel John McSherry.
* La harpe: très utilisée depuis le Moyen-Age, elle tient une bonne place dans la composition d’airs baroques en Ecosse et Irlande aujourd’hui interprétés par Andrew Lawrence King, en duo avec Jordi Savall et Les musiciens de Saint-Julien.
En Bretagne, sa trace disparaît. Ce sont Alan Stivell et son père, luthier, qui en imagineront de nouveaux modèles.
Parmi les belles surprises de la création contemporaine pour la harpe, figure la bande sonore du dessin animé Arrietty, composée par Cécile Corbel.
Les percussions, les différents types de guitares, l’accordéon diatonique et le violon contribuent aussi à la richesse mélodique des groupes celtiques où l’on trouve de plus en plus d’expérimentations et de métissages musicaux.
Erik Marchand crée la Kreiz Breizh Akademi pour permettre à des jeunes musiciens de tous pays d’innover ensemble et s’implique lui-même dans des expériences inédites, comme ce battle entre rock et chant Breton avec Rodolphe Burger.
De nombreux groupes explorent les rencontres de répertoires et d’instruments. Ainsi le Kazut de Tyr avec ses aller-retours entre Bretagne et Kurdistan : trompettes, bombardes, accordéon, percussions s’entremêlent au son du saz, chants Breton et Kurde se répondent.
En Ecosse, Saor Patrol compose des cocktails sonores entre cornemuses, grandes percussions et guitares électriques.
Le Celtic social club, s’inspirant du modèle du Buena Vista Social Club mêlent les mélodies celtiques et les sonorités dub et ska. De nombreux invités joignent la bande, par exemple le jamaïcain Winston McAnuff.
Denez Prigent trace son chemin en solo ou entouré d’artistes prestigieux, telle Lisa Gerrard, pour l’album « Irvi » et compose ses textes en breton, sur fonds de musique en partie électronique.
La voix invite au partage et au rythme des mouvements : chaque chanteur, selon sa langue, son univers musical, déploie sa virtuosité technique, pour susciter l’émotion, le rêve ou l’énergie dansante. Les chanteurs contemporains de formation traditionnelle n’hésitent pas à varier les formes et approcher d’autres styles vocaux.
En Bretagne, depuis 1972, l’association Dastum collecte et numérise chants et musiques, sauvant de l’oubli des répertoires anciens et permettant à tous de s’en saisir.
Annie Ebrel, Nolùen Le Buhé et Marthe Vassallo marient les techniques de trois « terroirs » musicaux bretons pour offrir de nouvelles résonances aux complaintes et aux chants à répondre.
Krismenn chante en breton et y mêle la performance du « human beatbox », percussion vocale plus souvent utilisée dans le jazz ou le hip-hop.
Julie Fowlis, originaire des Hébrides, chante en gaélique Ecossais: elle joue avec les rythmes et les airs à danser.
Pendant le confinement elle anime une session distanciée de puirt a beul : « airs à la bouche », danses chantées en jeux de sonorités rapides.
Il ne reste plus qu’à laisser vos pieds vous guider!
Mathieu Hamon et Sylvain Girault, compositeurs et chanteurs du pays gallo, mènent le rond avec verve.
Le fest-noz est un temps festif populaire ouvert à tous : pour apprendre quelques pas, ce DVD sera fort utile.
Les cercles celtiques développent des pratiques plus exigeantes : composition de chorégraphies élaborées présentées de concours en festivals, s’inspirant parfois de la danse contemporaine.
Et pendant ce temps, en Ecosse et en Irlande.
Scottish folk dance: Strathspey & Tulloch
Fusion Fighters Dance Crew Perform in Temple Bar, Dublin
Le Festival Interceltique de Lorient, pépinière de talents et creuset de métissages musicaux, met en ligne des extraits de concerts et des conseils d’écoute.
C’est à Bologne que Liuna Virardi a vu le jour en 1983.
C’est à Toulouse qu’elle travaille désormais.
Et…c’est dans le quartier Bellevue qu’elle va poser ses bagages ! Du 18 octobre au 6 novembre 2021, Liuna Virardi est invitée par les villes de Nantes et Saint-Herblain dans le cadre du Contrat territoire Lecture Grand Bellevue. Venez la rencontrer, et dessiner avec elle !
Liuna Virardi a étudié le design graphique, la communication visuelle, et l’illustration. Elle s’intéresse particulièrement à l’illustration jeunesse : il y 5 ans, elle décide d’en faire son métier.
Depuis elle a déjà publié une dizaine d’albums en français et remporté des prix prestigieux comme le Bologna children Bookfair ou le prix Sorcières.
Elle travaille également pour la presse (adulte et jeunesse, française et étrangère) et mène des projets de décoration urbaine.
Les images qu’elle invente sont tantôt épurées, graphiques et minimalistes (ABC des peuples et Comment tout a commencé édités tous les deux sur les beaux papiers des éditions MeMo) ou pleines de lumières, de couleurs et de fantaisies (Imagine ou Dans la boîte édités chez l’Agrume).
Plus récemment les éditions Didier jeunesse ont fait appel au trait coloré de Liuna pour mettre en images deux livres CD autour du jazz et des comédies musicales.
Liuna utilise des tampons qu’elle crée elle-même en fonction de ses envies et de ses besoins : ronds, carrés, ovales, lignes droites ou courbes sont autant de formes simples qu’elle assemble pour composer des images plus complexes.
Ses albums portent des messages simples et humanistes : le temps qui passe, les singularités de chacun et la richesse des différences.
Durant sa résidence, Liuna Virardi rencontrera les lecteurs, enfants et adultes, dans les bibliothèques et ludothèques du Grand Bellevue lors d’échanges sur son travail ou d’ateliers qui feront écho à deux de ses albums -l’ABC des peuples (MeMo) et Imagine (L’agrume) –
Ateliers avec Liuna Virardi (tout public à partir de 3 ans).
À votre tour et en famille venez jouer les artistes et créer vos images sous les conseils avisés de Liuna.
Samedi 23 octobre 10h-11h30 Bibliothèque Bellevue, 26 rue de St Nazaire, Saint-Herblain.
Sur inscription au 02 28 25 25 52.
Samedi 30 octobre 14h30-16h La Ludothèque, 11 rue de Dijon, Saint-Herblain.
Sur inscription au 02 28 25 25 93.
Mercredi 3 novembre 10h-11h30 Bibliothèque Bellevue, 26 rue de St Nazaire, Saint-Herblain.
Sur inscription au 02 28 25 25 52.
Des ateliers également proposés à la médiathèque Lisa Bresner à Nantes les mercredis 20 et 27 octobre à 15h et le samedi 6 novembre à 10h30.
Sur inscription au 02 40 41 54 00.
Durant sa résidence, vous pourrez également découvrir les albums de Liuna Virardi à la Bibliothèque Bellevue ainsi qu’à La Ludothèque.
Si vous avez envie d’en savoir plus, partez à la découverte de son site.
https://liunavirardi.com/
de sa page instagram.
https://www.instagram.com/liunavirardi/
de sa page facebook.
https://www.facebook.com/liunavirardiillustration/
Pendant la résidence de l’artiste et en amont de celle-ci venez également découvrir à La Ludothèque (du 7 au 21 septembre) et à la Bibliothèque Bellevue (du 26 octobre au 5 novembre) le beau jeu en bois « Qui suis-je » imaginé par Liuna.
Le jeu sera également visible à la médiathèque Lisa Bresner à Nantes du 22 septembre au 23 octobre.
La médiathèque Charles-Gautier-Hermeland expose les œuvres de Aude Picault du mardi 28 septembre au samedi 13 novembre 2021.
Vernissage, en présence de l’artiste, à partir de 19h00, le vendredi 15 octobre 2021.
Concert dessiné avec Aude Picault et Albin de la Simone à 20h30 (Entrée libre dans la limite des places disponibles).
Dédicaces de 17h à 18h30.
Visite de l'exposition à 10h30 (tout public) les samedis 2 octobre et 13 novembre 2021.
Diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris, Aude Picault est dessinatrice et scénariste. Elle a aujourd’hui publié une quinzaine de bandes dessinées et travaille également pour la jeunesse et pour la presse.
Souvent inspirées par sa propre vie, intimistes ou fictionnelles, ses bandes dessinées peignent sans complaisance mais avec bienveillance les relations humaines. Tour à tour à la plume qui lui permet de trouver l’expression juste d’un trait minimaliste, ou en couleurs avec l’aquarelle, elle croque le quotidien et ses contemporains avec humour, vivacité, tendresse et poésie.
En 2004, encore étudiante en graphisme-multimédia de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, elle auto-édite des carnets d’humeur Josée et Moi je qui rencontrent immédiatement le public. Moi je sera ensuite publié par Warum. Le second tome, Moi je et caetera est nommé dans les indispensables du Festival international de la BD d'Angoulême 2008. Cette année, Dargaud réédite les deux tomes en intégrale, vous pourrez le (re)découvrir lors de la séance de dédicaces du 15 octobre.
Après un passage démoralisant dans la publicité, Aude Picault décide de se consacrer entièrement au dessin. En 2006, le blog collectif Chicou-Chicou commence ; Aude Picault y incarne le personnage de Claude. Le blog s'est achevé en 2008. Très apprécié des internautes, il a été suivi d'une publication en album aux éditions Delcourt.
De 2006 à 2008, elle dessine également dans Voici, une page hebdomadaire, les (més)aventures parisiennes d’Eva, publiées en 2008 chez Glénat.
Cette même année, L’Association édite Papa, carnet de deuil tout en retenue et délicatesse.
Passionnée de musique, Aude Picault est tromboniste du groupe Ouiche Lorènes pendant six ans. Elle réalise avec brio et intelligence la mise en son dessinée des albums jeunesse Les Mélomaniaks (Glénat, 2008 & 2010) et de Fanfare (Delcourt, 2011).
En 2010, elle inaugure la collection BD Cul des Requins Marteaux avec Comtesse. Elle partage ses aventures maritimes dans Transat (2009) et Parenthèse Patagone (2015).
Plusieurs de ses albums reçoivent des récompenses dont Idéal Standard en 2018 (Artémisia de l’humour) et Déesse en 2019 (Coup de cœur Quai des Bulles).
Dans cette exposition, scénographiée par Menu Détail, les dessins légers à l’encre de Chine ou à l’aquarelle d’Aude Picault, libérés des cases, s’envolent avec grâce et vous invitent au voyage.
Dans le secret son atelier, découvrez les carnets et les recherches de l'artiste.
Plongez dans la minutieuse poésie de dessins originaux et de gravures.
Partez à la rencontre de la pulpeuse Josée (Fanfare) ou de la courageuse Claire, infirmière trentenaire (Idéal standard).
Suivez le rythme joyeux et déjanté des Mélomaniaks et laissez-vous tenter par le rôle de chef d'orchestre grâce à une animation interactive mise en musique par les Ouiches Lorènes.
Jetez un oeil dans la boîte consacrée aux illustrations des BD cul.
Levez les voiles, enfin, et laissez-vous embarquer au coeur de paysages maritimes grandioses.
Odile Duboc est une danseuse et chorégraphe qui a créé plus de 70 pièces entre 1981 et 2008, dont Projet de la matière et Trois boléros. A l'occasion des 80 ans de sa naissance, découvrez ou redécouvrez le riche parcours de cette figure de la danse contemporaine française.
Odile Duboc pratique la danse classique dès l'âge de 4 ans et y préfère les traversées et déboulés aux exercices fastidieux de la barre. A 13 ans, elle crée ses premières chorégraphies puis elle abandonne la danse classique pour se tourner vers le modern jazz.
Elle ouvre son école Les Ateliers de la danse à Aix en 1972 et y enseigne à plein temps. En 1976, la chorégraphe commence à trouver sa propre danse lorsque Bernard Misrachi lui présente un atelier basé sur la technique de Jacques Lecoq et les quatre éléments – eau, terre, air, feu. Ils créent ensemble la pièce Passages. D'autres collaborations avec Georges Appaix ou Josette Baïz voient le jour, et Odile Duboc se tourne également vers la danse américaine et les chorégraphes Merce Cunningham, Lucinda Childs ou Carolyn Carslon.
Dirigée par Françoise Michel, qui travaille l'éclairage de la pièce, Odile Duboc crée en 1981 le solo Langages clandestins. En 1983, elle quitte son école et ensemble elles fondent la compagnie Contre jour. En parallèle, de 1990 à 2008, Odile Duboc dirige le Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort. Comme Merce Cunningham ou Trisha Brown, Odile Duboc transmet sa propre technique, basée sur un apprentissage sensible du corps, et qui nourrit toute son œuvre.
Trois documents retracent ces dix-huit années de direction du CCN :
Son parcours est tout en continuité, et explore le temps et la durée, les trajectoires, les matières, la légèreté ou encore l'urgence. Elle cultive un style discret et épuré à travers ses pièces, du solo au duo jusqu’aux grands groupes : 20 danseurs et 300 amateurs pour sa pièce La pierre et les songes ! Le documentaire Déséquilibres revient sur cette aventure extraordinaire.
Odile Duboc se dit « amoureuse du mouvement », et préfère suggérer via les sensations plutôt que décrire, afin que chaque spectateur puisse travailler son imaginaire. Le regard des danseurs est pour elle une source d'équilibre : c'est ce qui rend le corps en mouvement crédible et crée l'émotion.
C’est avec sa pièce Projet de la matière qu’elle est reconnue comme une chorégraphe importante pour la danse française. Cette pièce a nécessité cinq mois de travail avec les danseurs, qui ont expérimenté différentes matières pour accumuler de la mémoire sensorielle. Créée en 1993, Projet de la matière est reprise en 2003.
En 2015, la compagnie Équinoxe remonte la pièce dans le cadre de Danse en amateur et répertoire.
En 2016, ce sont les élèves du lycée Saint-Dominique qui reprennent cette pièce, sous la direction de Noël Claude, dans une performance à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland suivie d'une rencontre « Lire la danse ».
De nombreux chorégraphes, de Bronislava Nijinska à Maurice Béjart, en passant par Michel Fokine, Serge Lifar ou encore Thierry Malandain, ont chorégraphié le Boléro de Ravel. En 1996, c'est Odile Duboc qui crée une série de trois boléros, sur trois directions d'orchestre différentes. Le premier met en scène 10 danseurs et donnent à voir la verticalité du mouvement. Le deuxième est le duo Boris Charmatz et Emmanuelle Huynh. Enfin, vingt-et-un danseurs clôturent la pièce avec le troisième boléro, qui met en avant l'horizontalité et le mouvement de masse avec les trois groupes de sept danseurs.
Dernière pièce créée par Odile Duboc en tant que directrice du CCN de Franche-Comté, Rien ne laisse présager de l'état de l'eau met en scène 10 danseurs en prise avec la pesanteur des corps. Pas de décors aquatiques, mais des lumières jaunes, roses, rouges, qui éclairent les corps et les mouvements mettant en avant les caractéristiques de l'eau (course, fuite, etc.).
Retrouvez la présentation de l’œuvre d’Odile Duboc sur le site dédié : http://odileduboc.com/
Lors de votre prochaine visite à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland, une surprise de taille vous attend: le théâtre Onyx y a installé un chapiteau pour la 3e édition du Festival Ici et Maintenant dans la prairie du parc de la Bégraisière.
En accompagnement des spectacles, La Bibliothèque braque ses projecteurs sur quelques pépites de la collection spécifique Théâtre. Cette collection présente les mille facettes du cirque dans ses formes traditionnelles ou contemporaines et s’adresse à tous et toutes : grand public, artistes amateurs ou professionnels, formateurs ou personnes en formation, jeunes ou moins jeunes,… Bref, tous les curieux intéressés par l’art circassien y trouveront leur bonheur.
La Journée Internationale de la Danse a été créée en 1982 par le Comité International de la Danse de l'Institut International du Théâtre. C’est la date du 29 avril qui a été choisie, en hommage à Jean-Georges Noverre (29 avril 1727 – 19 octobre 1810), créateur du ballet moderne.
Cette journée a pour but de promouvoir la danse sous toutes ses formes et de sensibiliser tous les publics. À cette occasion, La Bibliothèque met en avant quelques ouvrages issus des 3000 documents qui composent la collection Danse.
La danse est un art en perpétuelle évolution. Depuis le XVIIIe siècle, des auteurs s’intéressent au sujet et rédigent des ouvrages sur l’histoire de la danse depuis l’Antiquité.
Retrouvez dans la collection Danse des ouvrages retraçant le développement de cette discipline :
La médiathèque Charles-Gautier-Hermeland expose les oeuvres de Laurent Moreau du 30 mars au 12 juin 2021.
Visite de l'exposition à 11h (à partir de 5ans), 14h30 et 16h (tout public) le samedi 5 juin 2021 sur inscription au 02 28 25 25 25.
Vernissage, en présence de l’artiste, à partir de 19h00, le vendredi 11 juin 2021.
Dédicaces de 16h30 à 18h30.
Scénographie réalisée par les Scénographistes et PS :MDR
Laurent Moreau passe son enfance en Bretagne tout près de Vitré, dans une maison proche de la ferme de ses grands-parents. Cette maison est entourée de vaches, de chevaux, de moutons mais ce sont surtout les arbres et les fleurs qui le séduisent : il joue dehors en explorateur ou en aventurier au milieu des prés et des champs. C’est peut-être là au milieu de la campagne que Laurent Moreau fait ses premières provisions d’images, de couleurs, d’arbres et de forêts.
Aujourd’hui encore c’est une nature luxuriante et végétale qui caractérise son univers pictural et coloré même si, reconnaissons-le, celle-ci ressemble bien peu aux paysages bretons !
Un temps pour tout. Seuil jeunesse, 2019.
Laurent Moreau comme tous les enfants aimait dessiner et contrairement à ceux qui en grandissant, oublient couleurs et pinceaux, Laurent n’abandonne pas ses crayons.
Il lui faudra pourtant plusieurs années pour comprendre qu’il pourra faire de cette passion son métier.
Son chemin vers l’illustration jeunesse ne se fait donc pas de façon linéaire : il commence par découvrir le métier d’imprimeur en lycée professionnel et dans le même temps monte des projets de fanzines, de t-shirt sérigraphiés, de photos sténopé ou encore de polaroïds avec une bande de copains.
Avec des bouts de ficelles et des trouvailles ingénieuses leurs tirages voient le jour et leur permettent d’expérimenter des pistes nouvelles de création.
Après quelques années Laurent Moreau quitte sa formation initiale pour rejoindre la section illustration des Arts Déco à Strasbourg.
Laurent Moreau est édité depuis une dizaine d’années maintenant ; très rapidement des éditeurs jeunesse majeurs tels hélium et Actes Sud lui font confiance et dès 2011 son deuxième album A quoi penses-tu ? est accueilli avec enthousiasme. Quelques années plus tard son album Jouer dehors fera partie de la sélection du Salon du livre et de la presse jeunesse 2018 de Montreuil marquant définitivement la reconnaissance des professionnels de la littérature jeunesse pour son travail. On y retrouve déjà ce qui fait sa marque de fabrique : une nature vivante, des écosystèmes foisonnants dans lesquels l’imagination est sans limite.
Son univers associe traits et aplats à la gouache, parfois même à la seule gouache monochrome : cette technique lui permet de prolonger naturellement le geste naturel du dessin.
Jouer dehors. Hélium, 2018.
Laurent Moreau travaille de manière traditionnelle, sans toutefois rejeter les opportunités que lui offrent la modernité : le numérique fait partie d’une étape dans ses dessins mais n’en constitue pas la finalité.
Quelle que soit les techniques utilisées, des végétaux immenses tapissent les pages et enveloppent des personnages ou des animaux très stylisés ; des plantes venues d’un autre âge, du temps des forêts primitives et luxuriantes dans lesquelles bruissent mille vies et où les bêtes sauvages et les hommes peuvent trouver refuge.
Les thèmes du temps qui passe et de la famille reviennent souvent dans les albums de Laurent. Les personnages grandissent, des bébés naissent, des enfants s’interrogent sur ce qui se passera après, attendent le lendemain avec impatience en se posant des questions pleines de philosophie.
Les mots qui accompagnent ses images laissent le champ libre à l’imagination et à la poésie alors que le regard est porté sur les illustrations. La douceur des souvenirs d’enfance et l’insouciance du temps des jeux et des aventures dans des paysages imaginaires autant que réels structurent aussi nombre de ses récits.
C’est en découvrant ses carnets préparatoires que l’on saisit au plus près le processus de création, la genèse des images ou la construction de ses récits.
Dessins et crayons, collages et feutres se côtoient ; quelques mots viennent parfois aussi se poser sur les pages, se mélangent aux images de couleurs ou aux traces noires.
En les feuilletant on réalise également le temps nécessaire à la naissance d’un projet, d’une histoire. On retrouve avec plaisir ou surprise des images ou des personnages récurrents qui viennent en visiteurs réguliers ou obsessionnels prendre leur place au milieu des pages, changeant d’apparence ou de couleurs.
« Couche après couche, déclare Laurent Moreau malicieux, comme le ferait un photographe, j’aime voir l’image se développer, jusqu'à ce moment où je ressens quelque chose de très physique qui me dit, comme un frisson : « On s’arrête là, c’est fini. ».
Illustrateur d’ouvrages pour la jeunesse Laurent Moreau travaille également pour la presse adulte, vous aurez l’occasion de voir ses images dans Télérama, la revue XXI ou encore le New York Times.
Il délaisse alors la couleur pour se tourner vers le seul trait en noir et blanc. Les paysages laissent le plus souvent la place à des personnages tantôt de face, tantôt de profil souvent vus seulement en buste et qui semblent hésiter entre les songes et le surréalisme.
Dessin en noir et blanc
L’artiste poursuit également en parallèle plusieurs travaux personnels dont un autour de séries réalisées sur des moments familiaux dans un format polaroïd original et dont le parallèle photographique nous autorise un regard familier.
L’exposition à la médiathèque
Imaginée par les Scénographistes et PS : MDR, la scénographie est conçue comme un paysage bucolique que l’on embrasse d’abord du regard, avant de pouvoir en explorer les moindres recoins, découvrir l’envers d’un pan de décors, traverser doucement un bosquet pour voir ce qui s’y cache, regarder derrière un nuage ou entrer dans une cabane à la nuit tombée.
La part belle est donnée aux illustrations, originales et reproductions, issues de ses albums pour la jeunesse, notamment au travers d’installations immersives et de manipulations ludiques (Nuit de rêve, A quoi penses-tu)), auxquelles s’ajoutent des travaux plus personnels, les peintures souvenirs au format polaroïd, des vases monochromes ainsi que des dessins en noir et blanc dans lesquels fantaisie et imaginaire se répondent.
Des carnets de travail, des croquis que Laurent Moreau a bien voulu nous prêter permettent aussi de mieux découvrir et comprendre le processus créatif de l’artiste. Les images se construisent, se déconstruisent, évoluent ou se métamorphosent pour donner naissance aux œuvres définitives présentes dans l’exposition.
Pour prolonger cette visite avec les enfants vous trouverez des propositions d’activités ludiques et graphiques autour des œuvres de l’artiste.
À découvrir en ligne à partir du 30 mars.
Pour en savoir plus et découvrir des travaux plus récents de Laurent Moreau,
rendez-vous ici :
https://www.pinterest.fr/cecilechainiaux/laurent-moreau/
https://www.instagram.com/laurentmoreauillustration/?hl=fr
Les albums de Laurent Moreau sont disponibles à La Bibliothèque.
Vous pourrez également consulter ses ouvrages dans l’exposition à partir du 30 mars 2021.
Les contes se retrouvent dans tous les pays du monde. À l’origine orales, ces histoires font partie de la mémoire collective de chaque peuple. Au XVIe siècle, le conte devient un genre littéraire écrit, avant de s’adresser plus particulièrement aux enfants à partir du XVIIe siècle.
La danse, quant à elle, est un art qui remonte à la préhistoire. Il s'agit de l'art de mouvoir le corps, généralement au rythme d'une musique. La danse peut être dénuée de signification propre ou au contraire raconter une histoire grâce à la pantomime.
À partir de la fin du XIXe siècle, le conte et la danse se rencontrent grâce, entre autres, au danseur, maître de ballet et chorégraphe Marius Petipa. Il crée ses premières pièces à Nantes, avant de devenir maître de ballet en titre en 1869 aux théâtres du Ballet impérial russe. Il chorégraphie alors des ballets relatant les contes les plus célèbres de son temps.
La petite sirène, La Belle au bois dormant, Cendrillon, etc., nombreux sont les contes traditionnels qui inspirent la danse classique. Retrouvez plusieurs captations de spectacles dans la collection Danse, notamment :
Aujourd'hui, les chorégraphes proposent leur propre lecture dans des adaptations modernes. Danse contemporaine, hip-hop, etc., il y en a pour tous les goûts :
Et pour les enfants, les contes se donnent à voir ou à lire :
Pour poursuivre l'aventure, retrouvez sur Numéridanse une playlist spéciale « contes de fées ».
Et pour découvrir l'envers du décor, Ambra Senatore et Ezio Toffolutti nous emmènent dans les coulisses de leur création Cendrillon :
Médiathèque Charles-Gautier-Hermeland
La collection Théâtre de La Bibliothèque accueille de fabuleuses créatures, de l'univers Drolatic Industry, échappées du coffre-fort de « La Bank », l’ancienne Banque de France de Redon.
Marionnettes à gaine ou à fils, masques, pantins à taille humaine et monstres oniriques, ils prennent la pose dans la médiathèque. Ne soyez pas surpris par l’apparence surnaturelle de ces êtres, ils sont bienveillants et apprivoisés.
En écho au spectacle Papic de la compagnie, programmé par ONYX pour le festival Ça va arriver près de chez vous !*, la Bibliothèque a souhaité partager avec vous l’envers du décor et du travail de création.
A travers cette installation dans la médiathèque découvrez des pantins taille humaine de leur toute première création Vague à Lame, le bestiaire des créatures capturées par SamTrévor, les personnages en deux dimensions du Western au féminin Mabel Spring, Suzie de la création Insensés ! , l’ours Pornos surgissant de sa valise, Grom la « marionnette-kokoshka », les reporters tout terrain Jean-Claude et Josselin et les scientifiques de Sapiens. Ainsi réunis, ils lèvent un premier voile sur l’art du théâtre de marionnettes.
Une rencontre avec Maud Gérard et Gilles Debenat, artistes référents de la compagnie, filmée lundi 19 avril 2021 vous présente une découverte plus approfondie de leur univers artistique, leur travail de manipulation et leurs sources d’inspiration.
*En raison des contraintes sanitaires, cette programmation a été reportée en avril 2022.
Le monde de la culture a beau être malmené ces derniers temps, ses acteurs ne se laissent pas abattre.
En attendant la réouverture des salles de spectacles, de nombreuses initiatives voient le jour du côté des compagnies et des théâtres. Certain.e.s. se mettent en avant sur internet : c'est l'occasion de garder le lien avec le public, tout en faisant découvrir leur travail d’artistes du spectacle vivant.
La Bibliothèque vous a sélectionné quelques pépites.
Au Théâtre Universitaire, le processus de création se donne à voir avec le magazine qui fourmille de podcasts, de portraits, d'interviews et de questionnaires. Une Bibliothèque des créations des artistes en résidence met en valeur leur travail.
En attendant la réouverture, visionnez les pépites théâtrales concoctées par les équipes du Grand T pendant le confinement, des vidéos d'artistes qui travaillent sur leurs plateaux et d'autres fragments de l'activité qui perdure pendant L’échappée belle.
Le Grand T propose une belle collection de vidéos : des recettes, des tutos bricolages, des images des coulisses de spectacles…
Avec un coup de chapeau pour La minute de Nico, fabuleux technicien farfelu du Grand T.
Pendant qu’ils préparent L’arbre aux hérons, la compagnie La machine met les films de certains de leurs spectacles à disposition :
Long Ma, l’esprit du Cheval Dragon
Le dragon de Calais (teaser)
Le gardien du temple (teaser)
Vous trouverez aussi de nombreux documents sur la compagnie La Machine et François Delarozière dans la collection de La Bibliothèque.
La Troupe de la Comédie-Française propose Comédie d’automne. Une programmation en ligne du lundi au samedi, composée d’une émission hebdomadaire d’actualités, de lectures et de créations théâtrales exclusives. A découvrir en direct ou en différé.
Dans Les causeries, un acteur de la Troupe répond aux questions que les Internautes auront bien voulu lui poser. Jetez aussi un œil aux sublimes Théâtre à la table, où une équipe de comédiennes et comédiens prépare en seulement 5 jours la création d’une pièce, dévoilant le travail de lecture préalable aux répétitions en scène, où naissent premières trouvailles et envolées.
Enfin, si vous n’avez jamais osé lire du Marcel Proust, laissez-vous emporter par la lecture de son œuvre fleuve : À la recherche du temps perdu par les Comédiens-Français, en relais soir après soir du mardi au vendredi en direct à 19h sur Facebook puis en replay sur YouTube et en podcast sur Soundcloud.
Retrouvez dans la collection Théâtre du catalogue de La Bibliothèque de nombreux DVD des spectacles de La Comédie Française.
Cyrano de Bergerac
Les fourberies de Scapin
La Comédie-Française s’allie aussi avec la Bibliothèque nationale de France pour des lectures à voix haute de manuscrits de Colette et de Claude Levi Strauss par des acteurs du Français.
Ils seront disponibles le jour J et pour 24h sur la chaine Youtube de la BnF.
Sur la chaine Youtube de la BnF, découvrez la fabuleuse robe de Juliette, pièce emblématique des collections des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, créée par Jean Hugo pour un spectacle de Jean Cocteau. L’occasion de profiter d’un aperçu des trésors inattendus de la BnF.
Avec Vidygital, le théâtre Vidy de Lausanne vient à vous !
Visitez le théâtre avec le spectacle de Stefan Kaegi (Cie Rimini Protokoll) Boîte noire - Théâtre-fantôme pour 1 personne crée à Vidy en juin 2020 : une captation vidéo 360° avec son binaural dans le théâtre, juste avant une réfection complète des lieux. Une visite virtuelle unique !
Laissez-vous emporter dans le tourbillon de la création du spectacle "Du Sale !" de Marion Siéfert : qu’est-ce qui peut bien naître de la rencontre entre deux arts, le rap et le théâtre, qui se ressemblent mais se côtoient finalement assez peu ?
La Comédie-Française met aussi à disposition une partie de son répertoire sur la chaine de télévision France 5 depuis le 29 mars 2020. Passez une soirée au théâtre avec Au théâtre chez soi pour voir et revoir les plus grands classiques du théâtre français interprétés par la troupe de la Comédie-Française.
Pour ARTE en scène, le duo franco-finlandais du Cirque Aïtal interprète En remise, une performance qui nous fait pénétrer dans les « entrailles du cirque ». 7 minutes de bonheur.
De nombreux spectacles de cirque, de théâtre, de danse ou d’opéra sont disponibles gratuitement sur ArteTV.
Comment deux monstres du théâtre répètent un classique de Molière ? Si vous n’avez pas eu l’occasion de regarder le film Alceste à bicyclette sur Arte, empruntez le DVD à La Bibliothèque.
France culture met à l’honneur le théâtre avec de nombreuses fictions radiophoniques.
Mais aussi des rencontres autour du Festival d’Avignon.
Et sur France Inter, l’émission « Autant en emporte l’histoire » a proposé une fiction radiophonique exceptionnelle sur le jeune Victor Hugo et la bataille épique autour de sa pièce Hernani.
De belles découvertes en perspective !
La première rencontre Récré graphique commence en ce mois de janvier 2021 pour les Nuits de la lecture.
Récré graphique, mais qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une animation courte comme une récréation, qui se veut ludique et accessible à tous pour découvrir, lire et/ou pratiquer l’art à La Bibliothèque.
Le voyage qui vous est proposé aujourd’hui est un récit construit avec les nouvelles œuvres d’art empruntables ou acquises durant l’année 2020 à La Bibliothèque. Les œuvres disponibles au prêt sont d’ailleurs consultables et réservables sur La Galerie.
L’histoire racontée ici a été inventée de toute pièce. C’est un jeu auquel tout un chacun peut se prêter. Il s’agit d’imaginer une histoire avec des images choisies en amont. Ce voyage graphique est illustré de 16 images et se nomme : Le songe d’Aurore…
Tout simplement parce que c’est le nom d’une œuvre réalisée par l’illustrateur Pierre-Emmanuel Lyet qui a été exposé à La Bibliothèque au printemps 2020.
Aurore, dessin aux crayons de couleurs de Pierre Emmanuel Lyet.
Aurore fait partie d’une collection nommée Fluorescences par l’artiste. C’est une œuvre unique dessinée et signée par l'artiste. Au premier plan, une jeune femme aux cheveux bleus, dont l’enthousiasme est accentué par un ciel enflammé d’aurores boréales.
Cette œuvre unique et pleine d’énergie sera disponible au prêt dans le courant de l’année 2021.
L’œuvre d’ouverture du récit est : Tomorrow blue de Julien Gachadoat. Il s’agit d’une affiche imprimée en sérigraphie à l’Atelier Serre Joint qui sera prochainement encadrée. L’artiste est spécialiste du dessin génératif. Il tend à chaque production de réunir sur papier, l’ordinateur et le dessin. Le dessin constitué de lignes, présente un paysage abstrait. Sont-ce des immeubles, des cristaux ? Laissez faire votre imagination…
Dans la lune 18 est une macule. Une macule est une feuille imprimée au moment du calage de l’impression. C’est donc un tirage unique. Fanette Mellier a créé ce visuel du cycle lunaire en 2010. Il était l’amorce de recherches plastiques autour de la lune qui ont vu le jour dans deux livres (au titre éponyme) et qui sont empruntables à La Bibliothèque. Fanette Mellier a également exposé à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland en 2017. L’affiche est disponible au prêt.
A rainbow ribbon est une eau forte d’Atsuko Ishii. Cette gravure a été réalisée en 2014, est signée par l'artiste. Elle présente des motifs d'agrumes qui encadrent le portrait d'une jeune femme assoupie sur un poisson multicolore. Au loin, on aperçoit un vaisseau. Cette gravure onirique sera proposée au prêt dans le courant de l’année 2021.
Plongeon, est une linogravure réalisée par Evelyne Mary pour une exposition itinérante en 2017 sur la thématique de l’hiver. La composition minimaliste de l’artiste, le jeu entre personnages et paysage et la transparence des encres renforcent la sensation de froid mais aussi de légèreté. Les silhouettes surgissent par la grâce d’un trait, dans le blanc du papier. Cette gravure est disponible au prêt.
Palma est un dessin à l’encre noire créé par Julia Wauters pour l'ouvrage Mille méduses et publié aux éditions Hélium en 2017. Le mouvement et le courant sont accentués par les lignes de l’eau. Cette œuvre originale a été exposée à la Bibliothèque en 2019 à l’occasion de la venue de l’artiste pour l’exposition dédiée à l’illustration. Cette estampe est disponible au prêt.
Ile Paradis, le village est une linogravure en deux couleurs pensée par Morgane Chouin. Après avoir imaginé une première île flottante, composée d'un volcan et d'une jungle, l'artiste a voulu créer une collection d'îles extraordinaires dont celle-ci, synonyme de village idéal, autonome, flottant et propulsé sur les mers par son éolienne. Le tirage, limité à 50 exemplaires est issu d'une plaque de linogravure creusée à la main. La gravure sera empruntable durant l’année 2021.
Kopperprent est une sérigraphie conçue par Richard Niessen, célèbre graphiste néerlandais. Cette image créée pour la nouvelle année 2004, est dynamique et festive, à la fois dans les choix de couleurs et de formes. Elle valorise le savoir-faire des métiers du graphisme et de l’imprimerie en Hollande. Elle permet d’appuyer le concept des mécanismes qui font avancer l’île Paradis dans l’histoire. Cette affiche est disponible au prêt.
Paysage aux oiseaux, est une sérigraphie de Denis Cauquetoux. Imprimée en noir sur un papier crème l’image fait partie d’une série de cinq paysages imprimés par Martine's Editions ou la Martiennerie. Le trait et le contraste entre l’encre et le papier accentuent la force du motif folklorique. Cette œuvre signée par l'artiste, sera empruntable durant l’année 2021.
Avant Adam est une impression numérique qui correspond à la planche de la page 33, dessinée par Giacomo Nanni. Ce paysage a été exposé avant parution, lors de l'exposition de l’artiste à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland durant l'été 2020. Cette image au trait, a été offerte par l’artiste à La Bibliothèque. L’ouvrage est une adaptation d'un récit de Jack London, qui offre une réflexion poétique sur l'humanité et notre société. L’œuvre sera empruntable durant l’année 2021.
Vignobles Nantais, est une sérigraphie de l’Atelier nantais Lugus. Cette image fait partie d’une série d’illustrations : Les Géographies Parfaitement Subjectives. Elles présentent toutes un intérêt géographique. Dans ce projet cohabitent la rigueur technique du plan, de la cartographie et de la photographie aérienne d’une part et la liberté de l’illustration d’autre part. En renseignant les coordonnées GPS de chaque image, le lecteur se trouve sur le lieu concerné. Les vignobles nantais sont célèbres pour leur diversité. Sur cette parcelle, le gamay est cultivé par Rémi Sédès, qui réalise un vin naturel et travaille le sol de ses parcelles en traction animale. L’œuvre sera empruntable durant l’année 2021.
Le chemin qui marche, sérigraphie de Denis Cauquetoux, est une autre image de la série des cinq paysages imprimés par Martine's Editions ou la Martiennerie. La nature semble nous transporter. Le chemin équipé de pieds porte le lecteur : ça n’est plus lui qui avance mais le chemin ! Cette œuvre signée par l'artiste, sera empruntable durant l’année 2021.
Rising Sun est une sérigraphie de l’artiste Malo Malo. L’affiche a été réalisée autour du thème du "soleil levant" dans le cadre d'un appel à projets lancé par le magazine "Ah, tu fais du dessin?" en 2018. Le "Rising Sun" est le dixième plus grand yacht du monde. Ce géant des mers laisse aussi une trace sombre dans son sillage, pour sensibiliser le lecteur au respect de l’environnement.
Quiero ese beso est une sérigraphie de Marco Chamorro. L’image correspond a un tiré à part d’un ouvrage édité pour la jeunesse en Equateur. Cette illustration colorée se fait métaphore d’évasion, portée par un messager en mouvement. Toute la dynamique du voyage et de l’espoir dans cette estampe qui sera empruntable durant l’année 2021.
Série de vues d’atelier est une linogravure de Gaby Bazin. L’artiste travaille au sein du collectif La Briche Foraine (93). Son travail explore les richesses de l’imprimerie, le rapport entre l'écrit et l'image. Ce triptyque réalisé en 2019 et signé par l'artiste, présente les ciels vus depuis l’atelier à des moments et des angles différents. Dans ces paysages, les encres plus denses dans le ciel révèlent en priorité les nuages. Les éléments architecturaux, se font quant à eux, plus discrets et plus doux grâce à l’utilisation de dégradés pastels. Cette œuvre sera empruntable durant l’année 2021.
Palindrome, acrostiche, dingbat, cadavre exquis, trompe oreille et antonomase… voilà de bien étranges mots qui pourraient être tout droit sortis de la bouche du Capitaine Haddock. Pourtant, c’est de jeux dont nous allons vous parler dans cet article, qu’ils soient de lettres, de sons, de mots…
Le succès du « scrabble® », la popularité de l’émission « Des chiffres et les lettres », la multitude de mots croisés publiés dans les journaux, la grande variété de jeux de société dans nos ludothèques, montrent bien que nous aimons, toujours et encore, cette typologie de jeux.
Commençons par les mots croisés. C’est au lendemain de la Première Guerre Mondiale que l’on voit apparaître en France, les premiers Mots-croisés. Le romancier Tristan Bernard se transforme en verbicruciste et popularise ainsi les « mosaïques mystérieuses », devenues mots-croisés, en y apportant ses définitions amusantes. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les mots croisés étaient aussi utilisés par des espions pour faire passer des messages secrets.
Retour sur leur origine dans la célèbre émission Apostrophes animée par Bernard Pivot, en 1981.
Plus tard, le français Jacques Capelovici, plus connu sous le nom de Maître Capelo, importe de Suède un nouveau concept de jeu : deviner des mots dont les définitions se trouvent dans les cases : ce sont les mots Fléchés. Apparaissent ensuite plusieurs déclinaisons de ce type jeu : mots mêlés, anagrammes, mots codés, etc., pour le bonheur des cruciverbistes et autres joueurs de grilles.
Sur la première marche du podium des jeux de lettres et dans tous les esprits, le Scrabble ! Il a été inventé au début du 20ème siècle par un architecte américain passionné par les anagrammes. Le jeu est édité dans les années 50 et connait un énorme succès. Les jeux Boggle et le Rummikub des lettres vont surfer sur cette mouvance ludique.
A l’école, en famille, en colonie de vacances, on s’est tous essayé au petit bac. S’il existe tel qu’on le connaît depuis les années 80, des versions plus récentes explorent la même mécanique de jeu. On pourra citer le célèbre Kaleidos, dont le but est de retrouver dans une image, des choses commençant par une lettre tirée au sort, ou Give me five, dans lequel il vous faudra trouver un mot commençant par la lettre tirée et correspondant au thème imposé, puis le faire deviner à votre partenaire en lui donnant un indice.
Vous retrouverez à La Bibliothèque de nombreuses versions de ces jeux de mots, de lettres et d’expression, dans des jeux ou des livres. Nous en avons sélectionné quelques-uns, que vous pourrez emprunter dans les bibliothèques et ludothèques du réseau.
Jeux de lettres
Dans cette sélection de jeux de lettres, il n’était pas possible de passer à côté de l’excellent jeu de Julien Sentis : Stay Cool. Le jeu nous propose de répondre à l’écrit (avec les dés) à un adversaire tout en répondant à l’oral à un autre adversaire. Pour gagner un maximum de points, le joueur actif doit satisfaire les deux adversaires.
Jeux de mots
Jeux d’expressions
Connaissez-vous les dingbats ? Ce jeu est un rébus utilisant uniquement les lettres, les chiffres et les signes typographiques. Voici quelques exemples :
A travers ces images on découvre des expressions telles que : Jambe de bois – Trou de mémoire – un Verrou ou encore Tiré à quatre épingles (1ère ligne). Nous vous laissons deviner les 12 autres dingbats. Le jeu de société n’est plus édité aujourd’hui par conséquent, si vous devenez fans de ce jeu, nous vous conseillons fortement l’application Entre les lignes disponible gratuitement sur les plateformes de téléchargements : App.store et Google Play.
Des livres
Des calembours ….
aux virelangues,
… les livres sur les jeux de mots sont nombreux. Et il y en a aussi bien pour les petits que pour les grands !
Pour les petits
Et si vous aimez les chameaux, enfin les chats-mots, les chats et les mots quoi, nous vous conseillons.
Pour les grands
Pour un voyage impertinent dans les expressions de la langue française, suivez Gaspard De LaLune qui joue avec les mots aussi bien qu’avec le graphisme.
Franchissez les frontières et découvrez les équivalents de nos expressions françaises autour du monde.
Si vous aimez la pêche, la pêche aux mots, munissez-vous de votre canne et de votre âme-son et peut-être que l’envie d’écrire vous prendra.
Besoin d’inspiration ? La langue de Molière est un joli terrain de jeux pour les artistes. Qu’ils soient chanteurs ou humoristes, nombreux sont ceux qui aiment manipuler les mots !
Finissage, en présence de l’artiste, dédicaces à partir de 17h et déambulation suivie d'un cocktail à partir de 19h le vendredi 3 avril 2020 à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland.
Diplômé des Arts déco de Paris en 2009 Pierre-Emmanuel Lyet est désormais un artiste aux talents multiples qui partage son activité entre l’illustration, l’animation et la direction artistique.
De sa formation initiale il garde le plaisir et l’envie des expérimentations, des découvertes techniques sans fin et un goût vif pour la liberté que permettent toutes ces pratiques quand elles peuvent créer des émotions et de l'enthousiasme en racontant des histoires.
Il évoque encore aujourd’hui l’enseignement formidable dont il a pu bénéficier et les cours qui permettaient toutes sortes d’expérimentations sans contraintes formelles et la qualité des rencontres humaines qui ont été déterminantes dans son parcours.
Sa passion du cinéma l’entraîne logiquement vers l’animation (il réalisera le court métrage Parade pour valider son diplôme) ; mais il reste encore et toujours d’une curiosité insatiable, et part donc vers de nouvelles aventures en découvrant le graphisme et la typographie.
Pierre-Emmanuel Lyet réalisera ensuite plusieurs courts-métrages en animation : Pierre & le Loup ou encore La nuit américaine d’Angélique. Ce dernier sera d’ailleurs nommé en 2016 pour le César du meilleur film d’animation.
Il multiplie alors les créations dans ce format court notamment pour l’émission Karambolage sur Arte pour laquelle il va travailler à plusieurs occasions.
« L’animation, dit Pierre-Emmanuel, est une manière de « bricoler » du cinéma »
Et s’il travaille souvent avec des formes, des images épurées, c’est avec l’idée que le spectateur sera touché par cette simplicité de forme qui laisse la place à l’imagination et aux émotions propres à chacun.
Ces courts métrages sont aussi l’occasion pour lui de partager une autre de ses passions : la musique. Elle suggère autant que l’image des univers, des ambiances et c’est par l’équilibre, les résonances, le dialogue entre ces deux modes d’expressions – visuel et musical – que l’histoire va se dérouler pour celui qui les découvre. Chaque histoire devient alors singulière et unique.
Aujourd’hui encore il continue de naviguer entre des commandes (Karambolage, Le 1, Télérama) et des projets plus personnels.
L’année 2019 fut une année de mise à l’honneur de son travail : durant l’été, il a été invité au Havre dans le cadre l’évènement Une saison graphique puis, à la fin du mois de septembre, au centre Pompidou à Paris pour l’exposition Motux.
Ces deux expositions bien que différentes ont chacune permis de mettre en lumière sa fantaisie graphique et ses inventions visuelles colorées autour de formes simples et des lettres de l’alphabet.
Son travail graphique est épuré, à la fois enfantin et inventif. Les éléments visuels d’apparence simple qu’il crée sont pourtant dotés d’identités différentes : chaque forme possède son tempérament propre, son caractère unique, sa voix. Aux spectateurs d’inventer leur musique en s’amusant avec eux.
La réalité augmentée avec les images de Pierre et le loup
Grâce à sa maîtrise de techniques multiples, Pierre-Emmanuel Lyet utilise également la réalité augmentée pour certaines créations.
La réalité augmentée combine le monde réel et des éléments numériques : ainsi grâce à une tablette ou un smartphone et une application, les éléments de l’image dessinée captés par l’appareil numérique seront mis en mouvement comme par magie et visibles sur l’écran en temps réel.
Un espace dans la salle d’exposition vous permettra d’expérimenter ces nouvelles formes de créations alliant travail graphique et technologie numérique.
Si Pierre-Emmanuel s’enthousiasme pour la réalisation de films d’animation, il se passionne aussi pour le dessin d’images imprimées ; celles-ci s’orientent parfois vers des univers typographiques (Pierre et Le loup) ou vers des univers tendres et poétiques qu’évoquent des images réalisées par les traces de crayons de couleurs (affiches pour the Parisianer ou Le temps retrouvé).
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Le dessin reste l’un des socles de son travail, celui par lequel tout commence et tout s’expérimente, sans aucune limite.
Pierre-Emmanuel Lyet déclare qu’il dessine tout le temps. C’est par le trait que les idées apparaissent, que la création prend des chemins inattendus, surprenants et avec grâce auxquels les histoires à venir vont se construire.
Pour ce faire Pierre-Emmanuel utilise de nombreuses techniques : l’aquarelle, le numérique ou le crayon de couleur notamment parce que chacune d’entre elles avec ces spécificités permet de dire, de mettre en avant différemment, de modifier ce que l’on souhaite montrer dans le dessin.
Le travail aux crayons de Pierre-Emmanuel Lyet
Toutefois ce sont les crayons de couleurs qu’affectionne particulièrement Pierre-Emmanuel Lyet depuis quelques années et c’est à eux que l’exposition à Saint-Herblain fait la part belle cette année.
En 2018 cette technique donna lieu à l’exposition d’un travail personnel « Le temps retrouvé » à la Slow Galerie à Paris ; un travail autour de paysages sauvages ou d’espaces intimes et lumineux.
Des images dans lesquelles le regard se perd en observant les traces de crayons qui se mélangent pour dessiner les paysages ou encore surpris de la fluorescence de certaines couleurs dans l’image.
On y retrouve un univers qui évoque celui de Sempé, mêlant mélancolie et tendresse.
Plusieurs magazines et journaux séduits par la vivacité de son trait et la douceur de ses univers ont également fait appel à Pierre-Emmanuel pour réaliser des images accompagnant leurs articles.
Ainsi il n’est pas rare de retrouver son travail dans Télérama ou dans Le Un ; notamment pour illustrer des propos sur l’environnement ou l’enfance.
Ce travail nécessite le plus souvent des études préparatoires, des esquisses, des recherches de mise en page qui précèdent la version définitive : la proposition doit dans un même temps conserver ses qualités esthétiques propres tout en répondant à des critères explicites de lecture pour le lecteur.
Enfin, ce début d’année 2020 verra la parution de deux albums pour la jeunesse : Mona Lisa édité par Amaterra et Mon chat sauvage édité à l’école des loisirs. Une nouvelle étape dans le travail de cet illustrateur multi-facettes, de nouvelles contraintes dans l’élaboration des images en écho du texte : si la technique reste la même, la forme narrative évolue quand elle s’adresse à un public jeune et qu’elle prend la forme d’un album.
C’est donc en particulier ce travail aux crayons de couleurs qui est présenté à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland durant cette exposition, commandes ou images plus personnelles étant à découvrir dans des espaces dédiés pour appréhender leurs singularités.
L’occasion de voir les traces de ses couleurs vives qui se chevauchent, s’emmêlent, chahutent pour faire apparaître une forêt, un jardin, une ville, une rivière au milieu desquels un personnage solitaire s’avance, à la fois tranquille et joyeux.
https://pierre-emmanuel-lyet.fr/
https://www.instagram.com/pierre.emmanuel.lyet/
Projections
Mercredi 4 mars x Charles-Gautier-Hermeland x Auditorium
Programmes de courts-métrages réalisés par Pierre-Emmanuel Lyet.
Sur mon L
Samedi 28 mars x 10h45 x Charles-Gautier-Hermeland x Salon
Lectures et découverte d’application, en lien avec l’univers de Pierre-Emmanuel Lyet.
De 3 à 6 ans.
Visite guidée tout public
Samedi 28 mars x 16h30 x Charles-Gautier-Hermeland x Salle d’exposition