Aller au contenu principal

Affiner la recherche grâce aux filtres

Résultats de recherche :146

tirelire cochon

Depuis le 1er septembre 2021, l’inscription à La Bibliothèque de Saint-Herblain est gratuite pour tous, quels que soient votre âge ou votre adresse.

Les bibliothèques de lecture publique jouent un rôle fondamental dans l’accès à la culture et dans l’exercice de la citoyenneté. Elles ont su s’adapter à l’évolution des usages culturels avec l’introduction de supports variés et de propositions innovantes.

La Ville de Saint-Herblain manifeste depuis toujours une politique volontariste en matière d’accessibilité et d’inclusion, en particulier à La Bibliothèque à travers l’étendue de son réseau, la diversité de ses propositions mais aussi sa politique tarifaire.

Dès 2008, le prêt gratuit pour les Herblinois était mis en place. Aujourd’hui, la gratuité pour tous accompagne la reprise des activités à la rentrée et permettra au plus grand nombre de développer des pratiques culturelles régulières, sans discrimination géographique.

UNE DÉMARCHE SIMPLIFIÉE
Il est possible de demander son inscription ou sa réinscription en ligne, en remplissant un simple formulaire.
Votre première visite dans l’un de nos équipements n’en sera que plus rapide et plus simple.
Aucun justificatif ne sera nécessaire pour finaliser l’inscription.

L’INSCRIPTION DONNE ACCÈS À L’EMPRUNT ET AUX RESSOURCES EN LIGNE
La collection de La Bibliothèque propose une offre documentaire plurielle et pluraliste pour l’accès à l’information, à la connaissance, au loisir et à l’émotion, à tout âge.
Vous pourrez par ailleurs profiter des spécificités herblinoises que sont les collections spécifiques en arts graphiques, danse et théâtre contemporains, les affiches et les estampes encadrées mais aussi les collections de jeux.

La carte d’abonnement permet :

>d’emprunter :
– jusqu’à 20 livres, albums, BD, CD, DVD, revues et journaux.
– jusqu’à 10 jeux.
– jusqu’à 5 grands jeux d’extérieur.
– 2 jeux vidéo.
– 1 sac surprise réunissant plusieurs documents sélectionnés par un professionnel.
– 2 œuvres pour une durée de 6 semaines non renouvelable.

>d’accéder aux ressources en ligne :
– vidéo à la demande : jusqu’à 4 films par mois.
– presse : quotidiens, hebdos, magazines de cuisine, de jardinage ou de sport, presse jeunesse… en illimité.
– cours en ligne.

UN PROGRAMME D’ANIMATIONS VARIÉES
Expositions, performances, théâtre d’ombres, jeux vidéo, contes, club lecture, autoformation, projections, expérimentations ou atelier graphique : l’accès aux rendez-vous de la programmation est libre et gratuit.

Pratique
triangles

Un site Internet plus performant, plus accessible et qui facilite encore plus les découvertes, voici ce sur quoi nous travaillons pour améliorer vos usages !

À l’occasion du changement de son catalogue informatique devenu obsolète, la Bibliothèque fait évoluer son site Internet.

Son look ne changera qu’à la marge, laissant toujours la part belle à l’image, en écho aux expositions d’importance que La Bibliothèque, résolument tournée vers les arts graphiques, propose comme autant d’occasions de découvrir les œuvres et de se les approprier.

Cependant des améliorations seront apportées ici et là, augmentant la vitesse d’affichage des pages pour votre plus grand confort, fluidifiant la navigation de recherche ou améliorant nettement l’accessibilité des contenus pour les malvoyants.

Dès la page d’accueil, l’actualité du réseau sera mise en avant, vous permettant d’être informé de tout changement de fonctionnement (accès, horaires, etc.), des rendez-vous du moment et des derniers articles publiés sur le site.

La richesse des collections sera davantage valorisée par de nouvelles entrées autour de sélections thématiques, mais aussi par une présentation dynamique des nouveautés ou des documents les plus empruntés qui s’actualisera régulièrement. De quoi inspirer ceux qui ne savent pas encore ce qu’ils viennent chercher !

Enfin, une application sera disponible sur les plateformes pour être installée directement sur votre smartphone ou tablette.

Une fermeture nécessaire des équipements

Du 30 mai au 4 juin inclus, l’ensemble des équipements du réseau sera fermé au public.

Vos prêts, réservations et abonnements prolongés

Pour pallier les désagréments occasionnés par la fermeture, La Bibliothèque prolongera automatiquement d’1 semaine :

> la mise à disposition de vos réservations

> les abonnements à La Bibliothèque qui arriveraient à échéance pendant la fermeture

Par ailleurs, de manière exceptionnelle, elle ouvrira les conditions du prêt d’été plus tôt qu’à l’accoutumée : dès le lundi 9 mai, vous aurez la possibilité d’emprunter autant de livres, revues, CD et DVD que vous le souhaitez ! (et 10 jeux, 2 jeux vidéo, 5 grands jeux et 2 œuvres d’art) pour une durée de 6 semaines (excepté pour les grands jeux).

Une offre de service modifiée temporairement

>Du 14 mai au 29 mai, les derniers numéros des revues seront seulement consultables sur place ou en ligne; ils ne seront pas empruntables.

>Du 28 mai 19h au 7 juin, la boîte de retours automatisée de la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland ne sera pas accessible.

>Du 28 mai 19h au 1er juin, le site Internet sera en maintenance. Par conséquent les services en ligne ne seront plus accessibles : le catalogue, votre espace personnel (réservations, prolongations) ou encore les ressources numériques.

Si des désagréments techniques devaient se poursuivre au-delà de ces dates, nous nous en excusons par avance et nous vous remercions pour votre compréhension.

Rendez-vous à compter du 7 juin pour découvrir les nouvelles fonctionnalités du site !

À la réouverture des équipements le 7 juin, un tutoriel vidéo vous présentera le fonctionnement du nouveau site (in situ et en ligne).

Les agents se rendront également disponibles pour vous faire des démonstrations du site et de l’application et répondre à toutes vos questions.

Merci pour votre compréhension et à bientôt en ligne et dans nos équipements !

Pratique
bonhomme bleu sur fond rose

Cérémonie de la remise du prix sur la chaine Youtube de la Ville

Merci à toutes les joueuses qui ont joué et noté les jeux (plus de 3300 bulletins comptabilisés !), au président du jury Guillaume Gigleux, animateur-rédacteur à Tric-Trac, et aux membres du jury : Solène, Alice, Nathalie, Marie-Aude, Gisèle, Bastien, Amandine et Damien, qui ont compsé un petit texte à l'issue de leur journée de délibération :

"OH MY BRAIN,

Cette année les jeux sélectionnés c'était pas de la KAMELOOT,

Alors on a essayé de rester un jury (COD)EXemplaire,

En laissant quand même sortir nos DRAGONS intérieurs,

Mais sans trop de prise de (SO)BEK,

Et on a fini par trouver les MOTS MALINS,

Pour nos votes... Enfin ! "

Collection
danse hip hop

Découvrez le travail d’un chorégraphe nantais

Louis Barreau a créé sa compagnie à Nantes après des études au conservatoire de La Roche-sur-Yon et au Trinity Laban Conservatoire of Music and Dance à Londres.

À l’occasion de sa création du Sacre du printemps, La Bibliothèque vous propose d’assister à sa Petite conférence chorégraphique.

Accompagné d’une danseuse de sa compagnie, il présentera à la fois son travail de composition, l’importance de la musique dans son travail et sa version du Sacre.

Danse et musique, quelles interactions ?

Danse et musique entretiennent une relation très forte depuis toujours, qui peut prendre différentes formes.

Ainsi dans les danses folkloriques, les deux arts suivent la même écriture : les mouvements correspondent aux couplets ou aux refrains.

Au contraire, des styles a priori différents peuvent s’accorder, comme dans Boxe boxe de Mourad Merzouki où un quatuor à cordes accompagne les danseurs hip-hop, ou dans le boléro Nya d’Abou Lagraa, sur la musique de Maurice Ravel.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 1.-Boxe-boxe-1.jpg.     L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 2.-Nya-1.jpg.

La danse peut créer la musique : les danseurs des chorégraphies de Maguy Marin parlent, chantonnent, traînent des pieds et créent ainsi leur univers sonore. Wrapped d’Inbal Pinto est rythmé par les bruits de bouches des deux danseuses. La musique peut aussi être dissociée de la création chorégraphique, comme dans l’œuvre de Merce Cunningham. Il passe commande pour une certaine durée musicale, et les danseurs ne découvrent parfois la musique qu’une fois sur scène !

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 3.-Maguy-Marin-717x1024.jpg.     L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 4.-Wrapped.jpg.     L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 5.-Cunningham.jpg.

Une œuvre emblématique de cette relation complexe : Le sacre du printemps

Une œuvre est emblématique de la relation entre la danse et la musique : Le sacre du printemps. Chorégraphiée par Vaslav Nijinski sur une musique de Stravinsky, elle fait scandale  en 1913 dès le soir de la première représentation publique. Les mouvements de la danse créée par Nijinski sont très éloignés de ceux de la danse classique : pour la première fois, la bestialité et la maladresse sont donnés à voir. À cela s’ajoute une musique audacieuse, avec des dissonances et une agressivité qui choquent le public. C’est aussi dans l’importance donné au rythme que cette œuvre est révolutionnaire dans la création chorégraphique et musicale.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 6.-Sacre-1.jpg.     L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 7.-Sacre-2.jpg.     L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 8.-Sacre-3.jpg.

Une reconstitution de la pièce a pu voir le jour en 1987 par le Joffrey Ballet de Chicago, grâce à différents documents comme des dessins, des partitions annotées et des photographies.

De nombreux chorégraphes contemporains ont créé leur propre Sacre du printemps :

  • Angelin Preljocaj, qui explore le thème du sort de l’individu face à la communauté,
  • Pina Bausch, qui réorganise la chorégraphie et fait recouvrir la scène de tourbe,  
  • Jean-Claude Gallotta, où il n’y a pas d’Elue unique,

Mais aussi Maurice Béjart, Heddy Maalem, Xavier Le Roy, etc.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 9.-Preljocaj.jpg.     L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 10.-Bausch.jpg.     L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 11.-Gallotta.jpg.

 

Une autre révolution : l’écriture de la danse

C’est au Moyen-Âge, alors que la notation musicale se développe considérablement, que les danseurs tentent de consigner par écrit les pas et mouvements. Différents systèmes seront élaborés, et c’est à l’époque de la création du Sacre du printemps que Rudolf Laban élabore un système d’écriture de la danse, qui sera publié en 1928. La « notation Laban » se construit autour de 4 questions : Que se passe-t-il ? Quand ? Combien de temps ? Quelle personne/partie du corps exécute le mouvement ?

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 12.-Laban-1.jpg.     L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 13.-Laban-2.jpg.     L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 14.-Laban-3.jpg.

Son système est le plus utilisé avec celui de Benesh, ce qui n’empêche pas les chorégraphes contemporains de concevoir leur propre écriture du mouvement. Aujourd’hui, avec le développement de la vidéo, la transmission des pièces chorégraphiques prend une autre dimension.

Collection
fond

À l’occasion de la participation de Leïla Sebbar au débat de Place publique sur le thème « Guerre d’Algérie, quelles mémoires dans les familles ? » le jeudi 28 avril, La Bibliothèque vous propose une rencontre à la bibliothèque Bellevue afin de découvrir son œuvre portée par un regard féministe.

« Brune, frisée, les yeux bruns. De ma mère française, j’ai le nez gascon, de mon père algérien, j’ai les pommettes hautes et le teint mat. Une enfance enfermée dans la Colonie et la guerre, m’a imposé le regard prédateur de l’écrivain. »

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 1-Sebbar_1-203x300.jpg.

Romancière, essayiste, critique littéraire, Leïla Sebbar a construit son œuvre autour de trois préoccupations principales qui souvent s'entrecroisent dans un même livre : l'exil, la langue et la condition de la femme.

Collection
aimons toujours

Ce titre d’un poème de Victor Hugo lance au niveau national la 6ème année  des Nuits de la Lecture. Du 20 au 23 Janvier,  La Bibliothèque vous invite à venir découvrir des animations et une sélection autour de ce thème universellement fédérateur.

Tout l'univers obéit à l'Amour; Aimez, aimez, tout le reste n'est rien./ Jean de La Fontaine

               

Dans la vie, il y a tant de choses à aimer. Mais aime-t-on de la même façon ses amis, ses parents, le vélo ou les fraises ? L’album d’Anne Lalanne et Thierry Manès : Aimer, c’est quoi ? permet de prendre conscience de notre relation avec tout ce qui nous entoure. Car aimer passe non seulement par le cœur mais également par les sens. Prendre soin de la vie : de soi, des autres et de la nature est plus qu’un titre, il pourrait devenir un slogan tant ses actions sont liées, comme nous le présente lumineusement Christophe André.

Personne n’échappe à la maladie d’amour. Même si la science tente de modeler les relations amoureuses comme le démontre Pujo-Menjouet dans un livre astucieux et ludique : le jeu de l’amour sans le hasard. Véritable pandémie, la maladie d’amour a inspiré une trilogie au Bédéiste Cyril Bonin. Amorostasia, décline le sentiment amoureux sous toutes ses facettes. Pour notre plus grand bonheur, y sont analysés aussi bien les incidences de ce mal sur la société que sur la vie de l’héroïne.

Ce n'est pas l'amour qu'il fallait peindre aveugle, c'est l'amour-propre. / Voltaire

               

En amour il n’y a aucune certitude, qu’un infini questionnement. Apprenant qu’un musée des cœurs brisés existe à Zagreb en Croatie, on peut s’interroger. Les histoires d’amour sont-elles si romantiques qu’on nous les dépeints ? Chacun des protagonistes parle-t-il de la même chose ? Héloïse et Abélard la première vrai histoire d’amour ? Plutôt une histoire de duplicité. Tristan et Yseult, alors ? Pensez donc, un texte d’avantage sur la jalousie. Certes il existe bien des histoires comme Roméo et Juliette de Shakespeare. On sent bien dans ce drame qu’à la haine ces deux-là préfèrent pencher pour l’amour. C’est bien naturel, car comme disait Jean Giraudoux : L'amour est le désir d'être aimé ». Déjà la reprise de Jerome Robbins avec West Side Story nous fait mieux saisir la fragilité des vrais amants qui n’ont que faire des mesquineries de la société qui les entourent. Mais Eric Ruf, en 2016, nous a offert une  nouvelle mise en scène qui est loin de laisser indifférent. Il débarrasse l’œuvre de Shakespeare de tout excès de romantisme pour se concentrer sur ce que se disent les protagonistes. Dégrisé d’esprit romantique, nous comprenons que si affrontement il y a c’est entre deux individualités qui tentent de s’ajuster. La lithographie d’Olga Boldyreff : les élans d’amour l’illustre, non sans humour.

Pourquoi c’est si compliqué l’amour ? Ce dernier livre de Philippe Brenot, l’auteur du best-seller d’Une histoire du sexe, nous donne les clés pour décoder l’autre et comprendre nos différences pour en faire des atouts d’une vie à deux épanouie. Voilà justement le challenge, du jeu de plateforme: It takes two. Où incarnant un couple au bord de la rupture vous surmonterez à deux les défis les plus déstabilisants et vivrez des moments hilarants.

En fait d'amour, vois-tu, trop n'est pas même assez. / Beaumarchais

Les troubadours l’avaient bien compris, l’amour est un Ying et yang des rapports humains. Aussi indéfinissable que la notion de temps, l’Amour ne connaît ni temps, ni horizon.

A chacun son approche. Oiseau rebelle pour Carmen de Bizet ; passionné comme Jean Ferrat chante Aragon avec surtout : Aimer à en perdre la raison. L'amour est une véritable graine de folie qui se ramifie à l’infini au contact d’autrui.

Venez donc faire votre choix parmi les documents à emprunter et repartez avec une pépite : décalée comme l’écume des jours de Boris Vian, fantastique comme La  forme de l’eau de Daniel Kraus et Guillermo del Toro,  poignant comme le film Deux de Filippo Meneghetti, impitoyable comme dans Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie ou un subtil mélange de tout cela. Car comme écrivit Alfred de Musset à Victor Hugo :

« Il faut, dans ce bas monde aimer beaucoup de choses,

Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux ».

Collection
musiques celtiques

Itinéraire de découverte

Pour sa troisième participation au festival Celtomania, La Bibliothèque vous invite à explorer les univers celtiques, avec une lecture contée « sur mon L » le samedi 9 octobre à 10h45, sur le thème des héros, puis une projection cinématographique jeunesse le mercredi 24 novembre à 16h30 pour suivre des aventures irlandaises, le tout dans l’auditorium de la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland.

Une sélection de musiques celtiques est installée à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland, du mardi 5 octobre au samedi 23 octobre et, pour accompagner la découverte de ce foisonnement artistique, voici un itinéraire vagabond à travers les instruments et les styles.

Des instruments de tradition

Les cornemuses et les harpes sont les instruments les plus représentés dans l’iconographie, même ancienne, illustrant les musiques celtiques.

- Les cornemuses : les premières « images sonores » qui surgissent quand on évoque la musique celtique, sont souvent celles de groupes qui défilent en costume traditionnel au son des bombardes bretonnes ou des cornemuses écossaises.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est im1-Liou-tan.jpg.

Si le son continu du bourdon vous a charmé, vous pourrez écouter aussi la gaïta galicienne avec Carlos Nunez ou encore vous laisser surprendre par les subtilités des uilleann pipes irlandaises, popularisées par les sonneurs jouant dans des groupes comme Planxty ou The Chieftains et par des solistes, tel John McSherry.

     

* La harpe: très utilisée depuis le Moyen-Age, elle tient une bonne place dans la composition d’airs baroques en Ecosse et Irlande aujourd’hui interprétés par Andrew Lawrence King, en duo avec Jordi Savall et Les musiciens de Saint-Julien.

     

En Bretagne, sa trace disparaît. Ce sont Alan Stivell et son père, luthier, qui en imagineront de nouveaux modèles.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est im5-Stivell-amzer.jpg.

Parmi les belles surprises de la création contemporaine pour la harpe, figure la bande sonore du dessin animé Arrietty, composée par Cécile Corbel.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est im-5bis-DVD-Arrietty_.jpg.

Les percussions, les différents types de guitares, l’accordéon diatonique et le violon contribuent aussi à la richesse mélodique des groupes celtiques où l’on trouve de plus en plus d’expérimentations et de métissages musicaux.

Des styles et des rencontres

Erik Marchand crée la Kreiz Breizh Akademi pour permettre à des jeunes musiciens de tous pays d’innover ensemble et s’implique lui-même dans des expériences inédites, comme ce battle entre rock et chant Breton avec Rodolphe Burger.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est im6-before-Bach.jpg.

De nombreux groupes explorent les rencontres de répertoires et d’instruments. Ainsi le Kazut de Tyr avec ses aller-retours entre Bretagne et Kurdistan : trompettes, bombardes, accordéon, percussions s’entremêlent au son du saz, chants Breton et Kurde se répondent.
En Ecosse, Saor Patrol compose des cocktails sonores entre cornemuses, grandes percussions et guitares électriques.

     

Le Celtic social club, s’inspirant du modèle du Buena Vista Social Club mêlent les mélodies celtiques et les sonorités dub et ska. De nombreux invités joignent la bande, par exemple le jamaïcain Winston McAnuff.
Denez Prigent trace son chemin en solo ou entouré d’artistes prestigieux, telle Lisa Gerrard, pour l’album « Irvi » et compose ses textes en breton, sur fonds de musique en partie électronique.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est im9-Denez-Irvi.jpg.

L’énergie des voix

La voix invite au partage et au rythme des mouvements : chaque chanteur, selon sa langue, son univers musical, déploie sa virtuosité technique, pour susciter l’émotion, le rêve ou l’énergie dansante. Les chanteurs contemporains de formation traditionnelle n’hésitent pas à varier les formes et approcher d’autres styles vocaux.

En Bretagne, depuis 1972, l’association Dastum collecte et numérise chants et musiques, sauvant de l’oubli des répertoires anciens et permettant à tous de s’en saisir.
Annie Ebrel, Nolùen Le Buhé et Marthe Vassallo marient les techniques de trois « terroirs » musicaux bretons pour offrir de nouvelles résonances aux complaintes et aux chants à répondre.
Krismenn chante en breton et y mêle la performance du « human beatbox », percussion vocale plus souvent utilisée dans le jazz ou le hip-hop.
Julie Fowlis, originaire des Hébrides, chante en gaélique Ecossais: elle joue avec les rythmes et les airs à danser.
Pendant le confinement elle anime une session distanciée de puirt a beul : « airs à la bouche », danses chantées en jeux de sonorités rapides.

         

Il ne reste plus qu’à laisser vos pieds vous guider!

Tout le monde y danse !

Mathieu Hamon et Sylvain Girault, compositeurs et chanteurs du pays gallo, mènent le rond avec verve.

Le fest-noz est un temps festif populaire ouvert à tous : pour apprendre quelques pas, ce DVD sera fort utile.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est im14-DVD-danses-trad.jpg.

Les cercles celtiques développent des pratiques plus exigeantes : composition de chorégraphies élaborées présentées de concours en festivals, s’inspirant parfois de la danse contemporaine.

   

Et pendant ce temps, en Ecosse et en Irlande.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est im-17-DVD-Jig_.jpg.

Scottish folk dance: Strathspey & Tulloch
Fusion Fighters Dance Crew Perform in Temple Bar, Dublin

Pour prolonger la promenade

Le Festival Interceltique de Lorient, pépinière de talents et creuset de métissages musicaux, met en ligne des extraits de concerts et des conseils d’écoute.

Collection
pele mele

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est liuna.jpg.

C’est à Bologne que Liuna Virardi a vu le jour en 1983.
C’est à Toulouse qu’elle travaille désormais.
Et…c’est  dans le quartier Bellevue qu’elle va poser ses bagages ! Du 18 octobre au 6 novembre 2021, Liuna Virardi est invitée par les villes de Nantes et Saint-Herblain dans le cadre du Contrat territoire Lecture Grand Bellevue. Venez la rencontrer, et dessiner avec elle !

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est liuna-2-733x1024.jpg.

Liuna Virardi a étudié le design graphique, la communication visuelle, et l’illustration. Elle s’intéresse particulièrement à l’illustration jeunesse : il y 5 ans, elle décide d’en faire son métier.

Depuis elle a déjà publié une dizaine d’albums en français et remporté des prix prestigieux comme le Bologna children Bookfair ou le prix Sorcières.

Elle travaille également pour la presse (adulte et jeunesse, française et étrangère) et mène des projets de décoration urbaine.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est liuna-3.jpg.

Les images qu’elle invente sont tantôt épurées, graphiques et minimalistes (ABC des peuples et Comment tout a commencé édités tous les deux sur les beaux papiers des éditions MeMo) ou pleines de lumières, de couleurs et de fantaisies (Imagine ou Dans la boîte édités chez l’Agrume).

 

Plus récemment les éditions Didier jeunesse ont fait appel au trait coloré de Liuna pour mettre en images deux livres CD autour du jazz et des comédies musicales.

Liuna utilise des tampons qu’elle crée elle-même en fonction de ses envies et de ses besoins : ronds, carrés, ovales, lignes droites ou courbes sont autant de formes simples qu’elle assemble pour composer des images plus complexes.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est liuna-5.jpg.

Ses albums portent des messages simples et humanistes : le temps qui passe, les singularités de chacun et la richesse des différences.

 

 

Durant sa résidence, Liuna Virardi rencontrera les lecteurs, enfants et adultes, dans les bibliothèques et ludothèques du Grand Bellevue lors d’échanges sur son travail ou d’ateliers qui feront écho à deux de ses albums -l’ABC des peuples (MeMo) et  Imagine (L’agrume) –

Ateliers avec Liuna Virardi (tout public  à partir de 3 ans).

À votre tour et en famille venez jouer les artistes et créer vos images sous les conseils avisés de Liuna.

Samedi 23 octobre 10h-11h30 Bibliothèque Bellevue, 26 rue de St Nazaire, Saint-Herblain.
Sur inscription au 02 28 25 25 52.

Samedi 30 octobre 14h30-16h La Ludothèque, 11 rue de Dijon, Saint-Herblain.
Sur inscription au 02 28 25 25 93.

Mercredi 3 novembre 10h-11h30 Bibliothèque Bellevue, 26 rue de St Nazaire, Saint-Herblain.
Sur inscription au 02 28 25 25 52.

Des ateliers également proposés à la médiathèque Lisa Bresner à Nantes les mercredis 20 et 27 octobre à 15h et le samedi 6 novembre à 10h30.
Sur inscription au 02 40 41 54 00
.

Durant sa résidence, vous pourrez également découvrir les albums de Liuna Virardi à la Bibliothèque Bellevue ainsi qu’à La Ludothèque.

Si vous avez envie d’en savoir plus, partez à la découverte de son site.
https://liunavirardi.com/

de sa page instagram.
https://www.instagram.com/liunavirardi/

de sa page facebook.
https://www.facebook.com/liunavirardiillustration/

Pendant la résidence de l’artiste et en amont de celle-ci venez également découvrir à La Ludothèque (du 7 au 21 septembre) et à la Bibliothèque Bellevue (du 26 octobre au 5 novembre) le beau jeu en bois « Qui suis-je » imaginé par Liuna.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est liuna-14.jpg.


Le jeu sera également visible à la médiathèque Lisa Bresner à Nantes du 22 septembre au 23 octobre.

Collection
BD aude pucault

Exposition du 28 septembre au 13 novembre 2021

La médiathèque Charles-Gautier-Hermeland expose les œuvres de Aude Picault du mardi 28 septembre au samedi 13 novembre 2021.
Vernissage, en présence de l’artiste, à partir de 19h00, le vendredi 15 octobre 2021.
Concert dessiné avec Aude Picault et Albin de la Simone à 20h30 (Entrée libre dans la limite des places disponibles).
Dédicaces de 17h à 18h30.

Visite de l'exposition à 10h30 (tout public) les samedis 2 octobre et 13 novembre 2021.

Diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris, Aude Picault est dessinatrice et scénariste. Elle a aujourd’hui publié une quinzaine de bandes dessinées et travaille également pour la jeunesse et pour la presse.

Souvent inspirées par sa propre vie, intimistes ou fictionnelles, ses bandes dessinées peignent sans complaisance mais avec bienveillance les relations humaines. Tour à tour à la plume qui lui permet de trouver l’expression juste d’un trait minimaliste, ou en couleurs avec l’aquarelle, elle croque le quotidien et ses contemporains avec humour, vivacité, tendresse et poésie.

En 2004, encore étudiante en graphisme-multimédia de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, elle auto-édite des carnets d’humeur Josée et Moi je  qui rencontrent immédiatement le public. Moi je sera ensuite publié par Warum. Le second tome, Moi je et caetera est nommé dans les indispensables du Festival international de la BD d'Angoulême 2008. Cette année, Dargaud réédite les deux tomes en intégrale, vous pourrez le (re)découvrir lors de la séance de dédicaces du 15 octobre.

 

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est moi-je.jpg.

Après un passage démoralisant dans la publicité, Aude Picault décide de se consacrer entièrement au dessin. En 2006, le blog collectif Chicou-Chicou commence ; Aude Picault y incarne le personnage de Claude. Le blog s'est achevé en 2008. Très apprécié des internautes, il  a été suivi d'une publication en album aux éditions Delcourt.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est blog.jpg.

De 2006 à 2008, elle dessine également dans Voici, une page hebdomadaire, les (més)aventures parisiennes d’Eva, publiées en 2008 chez Glénat.

Cette même année, L’Association édite Papa, carnet de deuil tout en retenue et délicatesse.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est voici.jpg.

Passionnée de musique, Aude Picault est tromboniste du groupe Ouiche Lorènes pendant six ans. Elle réalise avec brio et intelligence la mise en son dessinée des albums jeunesse Les Mélomaniaks (Glénat, 2008 & 2010) et de Fanfare (Delcourt, 2011).

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est musique.jpg.

En 2010, elle inaugure la collection BD Cul des Requins Marteaux avec Comtesse. Elle partage ses aventures maritimes dans Transat (2009) et Parenthèse Patagone (2015).

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est patagone-1-1024x998.jpg.

Plusieurs de ses albums reçoivent des récompenses dont Idéal Standard en 2018 (Artémisia de l’humour) et Déesse en 2019 (Coup de cœur Quai des Bulles).

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est oiseau.jpg.

L’exposition à la médiathèque

Dans cette exposition, scénographiée par Menu Détail, les dessins légers à l’encre de Chine ou à l’aquarelle d’Aude Picault, libérés des cases, s’envolent avec grâce et vous invitent au voyage.

Dans le secret son atelier, découvrez les carnets et les recherches de l'artiste.
Plongez dans la minutieuse poésie de dessins originaux et de gravures.
Partez à la rencontre de la pulpeuse Josée (Fanfare) ou de la courageuse Claire, infirmière trentenaire (Idéal standard).
Suivez le rythme joyeux et déjanté des Mélomaniaks et laissez-vous tenter par le rôle de chef d'orchestre grâce à une animation interactive mise en musique par les Ouiches Lorènes.
Jetez un oeil dans la boîte consacrée aux illustrations des BD cul.
Levez les voiles, enfin, et laissez-vous embarquer au coeur de paysages maritimes grandioses.

https://www.audepicault.com/

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est tas-vu-508x1024.jpg.

Antipasti n°27 : rencontre avec Aude Picault

Exposition
danseurs

Odile Duboc est une danseuse et chorégraphe qui a créé plus de 70 pièces entre 1981 et 2008, dont Projet de la matière et Trois boléros. A l'occasion des 80 ans de sa naissance, découvrez ou redécouvrez le riche parcours de cette figure de la danse contemporaine française.

Son parcours

Odile Duboc pratique la danse classique dès l'âge de 4 ans et y préfère les traversées et déboulés aux exercices fastidieux de la barre. A 13 ans, elle crée ses premières chorégraphies puis elle abandonne la danse classique pour se tourner vers le modern jazz.

Elle ouvre son école Les Ateliers de la danse à Aix en 1972  et y enseigne à plein temps. En 1976, la chorégraphe commence à trouver sa propre danse lorsque Bernard Misrachi lui présente un atelier basé sur la technique de Jacques Lecoq et les quatre éléments – eau, terre, air, feu. Ils créent ensemble la pièce Passages. D'autres collaborations avec Georges Appaix ou Josette Baïz voient le jour, et Odile Duboc se tourne également vers la danse américaine et les chorégraphes Merce Cunningham, Lucinda Childs ou Carolyn Carslon.

Dirigée par Françoise Michel, qui travaille l'éclairage de la pièce, Odile Duboc crée en 1981 le solo Langages clandestins. En 1983, elle quitte son école et ensemble elles fondent la compagnie Contre jour. En parallèle, de 1990 à 2008, Odile Duboc dirige le Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort. Comme Merce Cunningham ou Trisha Brown, Odile Duboc transmet sa propre technique, basée sur un apprentissage sensible du corps, et qui nourrit toute son œuvre.

Trois documents retracent ces dix-huit années de direction du CCN :

  

Son parcours est tout en continuité, et explore le temps et la durée, les trajectoires, les matières, la légèreté ou encore l'urgence. Elle cultive un style discret et épuré à travers ses pièces, du solo au duo jusqu’aux grands groupes : 20 danseurs et 300 amateurs pour sa pièce La pierre et les songes ! Le documentaire Déséquilibres revient sur cette aventure extraordinaire.

 

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 4.-Desequilibres-728x1024.jpg.

Odile Duboc se dit « amoureuse du mouvement », et préfère suggérer via les sensations plutôt que décrire, afin que chaque spectateur puisse travailler son imaginaire. Le regard des danseurs est pour elle une source d'équilibre : c'est ce qui rend le corps en mouvement crédible et crée l'émotion.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 5.-Odile-Duboc-Roger-268x300.jpg.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 6.-Paroles-de-danse-219x300.jpg.

Focus sur 3 de ses œuvres 

C’est avec sa pièce Projet de la matière qu’elle est reconnue comme une chorégraphe importante pour la danse française. Cette pièce a nécessité cinq mois de travail avec les danseurs, qui ont expérimenté différentes matières pour accumuler de la mémoire sensorielle. Créée en 1993, Projet de la matière est reprise en 2003.

    

En 2015, la compagnie Équinoxe remonte la pièce dans le cadre de Danse en amateur et répertoire.

En 2016, ce sont les élèves du lycée Saint-Dominique qui reprennent cette pièce, sous la direction de Noël Claude, dans une performance  à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland suivie d'une rencontre « Lire la danse ».

De nombreux chorégraphes, de Bronislava Nijinska à Maurice Béjart, en passant par Michel Fokine, Serge Lifar ou encore Thierry Malandain, ont chorégraphié le Boléro de Ravel. En 1996, c'est Odile Duboc qui crée une série de trois boléros, sur trois directions d'orchestre différentes. Le premier met en scène 10 danseurs et donnent à voir la verticalité du mouvement. Le deuxième est le duo Boris Charmatz et Emmanuelle Huynh. Enfin, vingt-et-un danseurs clôturent la pièce avec le troisième boléro, qui met en avant l'horizontalité et le mouvement de masse avec les trois groupes de sept danseurs.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 10.-Trois-boleros-219x300.jpg.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 11.-Le-bolero-de-Ravel-218x300.jpg.

Dernière pièce créée par Odile Duboc en tant que directrice du CCN de Franche-Comté, Rien ne laisse présager de l'état de l'eau met en scène 10 danseurs en prise avec la pesanteur des corps. Pas de décors aquatiques, mais des lumières jaunes, roses, rouges, qui éclairent les corps et les mouvements mettant en avant les caractéristiques de l'eau (course, fuite, etc.).

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 12.-Rien-ne-laisse-presager-209x300.jpg.

Retrouvez la présentation de l’œuvre d’Odile Duboc sur le site dédié : http://odileduboc.com/

Collection
affiche cirque

Lors de votre prochaine visite à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland, une surprise de taille vous attend: le théâtre Onyx y a installé un chapiteau pour la 3e édition du Festival Ici et Maintenant dans la prairie du parc de la Bégraisière. 

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image.jpeg.

En accompagnement des spectacles, La Bibliothèque braque ses projecteurs sur quelques pépites de la collection spécifique Théâtre. Cette collection présente les mille facettes du cirque dans ses formes traditionnelles ou contemporaines et s’adresse à tous et toutes : grand public, artistes amateurs ou professionnels, formateurs ou personnes en formation,  jeunes ou moins jeunes,… Bref, tous les curieux intéressés par l’art circassien y trouveront leur bonheur. 

Collection
danse

La Journée Internationale de la Danse a été créée en 1982 par le Comité International de la Danse de l'Institut International du Théâtre. C’est la date du 29 avril qui a été choisie, en hommage à Jean-Georges Noverre (29 avril 1727 – 19 octobre 1810), créateur du ballet moderne.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 1.-Lettres-sur-la-danse.jpg.

Cette journée a pour but de promouvoir la danse sous toutes ses formes et de sensibiliser tous les publics. À cette occasion, La Bibliothèque met en avant quelques ouvrages issus des 3000 documents qui composent la collection Danse.

La danse est un art en perpétuelle évolution. Depuis le XVIIIe siècle, des auteurs s’intéressent au sujet et rédigent des ouvrages sur l’histoire de la danse depuis l’Antiquité.

Retrouvez dans la collection Danse des ouvrages retraçant le développement de cette discipline :

Collection
peinture famille

 

Exposition du 30 mars au 12 juin 2021

La médiathèque Charles-Gautier-Hermeland expose les oeuvres de Laurent Moreau du 30 mars au 12 juin 2021.
Visite de l'exposition à 11h (à partir de 5ans), 14h30 et 16h (tout public) le samedi 5 juin 2021 sur inscription au 02 28 25 25 25.
Vernissage, en présence de l’artiste, à partir de 19h00, le vendredi 11 juin 2021.
Dédicaces de 16h30 à 18h30.
Scénographie réalisée par les Scénographistes et PS :MDR

Laurent Moreau passe son enfance en Bretagne tout près de Vitré, dans une maison proche de la ferme de ses grands-parents. Cette maison est entourée de vaches, de chevaux, de moutons mais ce sont surtout les arbres et les fleurs qui le séduisent : il joue dehors en explorateur ou en aventurier au milieu des prés et des champs. C’est peut-être là au milieu de la campagne que Laurent Moreau fait ses premières  provisions d’images, de couleurs, d’arbres et de forêts.

Aujourd’hui encore c’est une nature luxuriante et végétale qui caractérise son univers pictural et coloré même si, reconnaissons-le, celle-ci ressemble bien peu aux paysages bretons !

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est temps.jpg.

Un temps pour tout. Seuil jeunesse, 2019.

Laurent Moreau comme tous les enfants aimait dessiner et contrairement à ceux qui en grandissant, oublient couleurs et pinceaux, Laurent n’abandonne pas ses crayons.
Il lui faudra pourtant plusieurs années pour comprendre qu’il pourra  faire de cette passion son métier.

Son chemin vers l’illustration jeunesse ne se fait donc pas de façon linéaire : il commence par découvrir le métier d’imprimeur en lycée professionnel et dans le même temps monte des projets de fanzines, de t-shirt sérigraphiés, de photos sténopé  ou encore de polaroïds avec une bande de copains.
Avec des bouts de ficelles et des trouvailles ingénieuses leurs tirages voient le jour et leur permettent d’expérimenter des pistes nouvelles de création.

Après quelques années Laurent Moreau quitte sa formation initiale pour rejoindre la section illustration des Arts Déco à Strasbourg.

Un univers graphique et coloré

Laurent Moreau est édité depuis une dizaine d’années maintenant ; très rapidement des éditeurs jeunesse majeurs tels hélium et Actes Sud lui font confiance et dès 2011 son deuxième album A quoi penses-tu ? est accueilli avec enthousiasme. Quelques années plus tard son album Jouer dehors fera partie de la sélection du Salon du livre et de la presse jeunesse 2018 de Montreuil marquant définitivement la reconnaissance des professionnels de la littérature jeunesse pour son travail. On y retrouve déjà ce qui fait sa marque de fabrique : une nature vivante, des écosystèmes foisonnants dans lesquels l’imagination est sans limite.

Son univers associe traits et aplats à la gouache, parfois même à la seule gouache monochrome : cette technique lui permet de prolonger naturellement le geste naturel  du dessin.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est jouer-dehors-1024x441.jpg.

Jouer dehors. Hélium, 2018.

Laurent Moreau travaille de manière traditionnelle, sans toutefois rejeter les opportunités que lui offrent la modernité : le numérique fait partie d’une étape dans ses dessins mais n’en constitue pas la finalité.

Quelle que soit les techniques utilisées, des végétaux immenses tapissent les pages et enveloppent des personnages ou des animaux très stylisés ; des plantes venues d’un autre âge, du temps des forêts primitives et luxuriantes dans lesquelles bruissent mille vies et où les bêtes sauvages et les hommes peuvent trouver refuge.

Les thèmes du temps qui passe et  de la famille reviennent souvent dans les albums de Laurent. Les personnages grandissent, des bébés naissent, des enfants s’interrogent sur ce qui se passera après, attendent le lendemain avec impatience en se posant des questions pleines de philosophie.
Les mots qui accompagnent ses images laissent le champ libre à l’imagination et à la poésie alors que le regard est porté sur les illustrations. La douceur des souvenirs d’enfance et  l’insouciance du temps des jeux et des aventures dans des paysages imaginaires autant que réels structurent aussi nombre de ses récits.

C’est en découvrant ses carnets préparatoires  que l’on saisit au plus près le processus de création, la genèse des images ou la construction de ses récits.

Dessins et crayons, collages et feutres  se côtoient ; quelques mots viennent parfois aussi se poser sur les pages, se mélangent aux images de couleurs ou aux traces noires.
En les feuilletant on réalise également le temps nécessaire à la naissance d’un projet, d’une histoire. On retrouve avec plaisir ou surprise  des images ou des personnages récurrents qui viennent en visiteurs réguliers ou obsessionnels prendre leur place au milieu des pages, changeant d’apparence ou de couleurs.

« Couche après couche, déclare Laurent Moreau malicieux, comme le ferait un photographe, j’aime voir l’image se développer, jusqu'à ce moment où je ressens quelque chose de très physique qui me dit, comme un frisson : « On s’arrête là, c’est fini. ».

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est a-quoi-penses-tu-245x300.jpg.

Illustrateur d’ouvrages pour la jeunesse Laurent Moreau travaille également pour la presse adulte, vous aurez l’occasion de voir ses images dans Télérama, la revue XXI ou encore le New York Times.
Il délaisse alors la couleur pour se tourner vers le seul trait en noir et blanc. Les paysages laissent le plus souvent la place à des personnages tantôt de face, tantôt de profil souvent vus seulement en buste et qui semblent hésiter entre les songes et le surréalisme.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est dessin-en-noir-et-blanc-174x300.jpg.

Dessin en noir et blanc

L’artiste poursuit également en parallèle plusieurs travaux personnels dont un autour de séries réalisées sur des moments familiaux dans un format polaroïd original et dont le parallèle photographique nous autorise un regard familier.

 

 

L’exposition à la médiathèque

Imaginée par les Scénographistes et PS : MDR, la scénographie est conçue comme un paysage bucolique que l’on embrasse d’abord du regard, avant de pouvoir en explorer les moindres recoins, découvrir l’envers d’un pan de décors, traverser doucement un bosquet pour voir ce qui s’y cache, regarder derrière un nuage ou entrer dans une cabane à la nuit tombée.

La part belle est donnée aux illustrations, originales et reproductions, issues de ses albums pour la jeunesse, notamment au travers d’installations immersives et de manipulations ludiques (Nuit de rêve, A quoi penses-tu)), auxquelles s’ajoutent des travaux plus personnels, les peintures souvenirs au format polaroïd, des vases monochromes ainsi que des dessins en noir et blanc dans lesquels fantaisie et imaginaire se répondent.

Des carnets de travail, des croquis que Laurent Moreau a bien voulu nous prêter permettent aussi de mieux découvrir et comprendre le processus créatif de l’artiste. Les images se construisent, se déconstruisent, évoluent ou se métamorphosent pour donner naissance aux œuvres définitives présentes dans l’exposition. 

Pour prolonger cette visite avec les enfants vous trouverez des propositions d’activités ludiques et graphiques autour des œuvres de l’artiste.
À découvrir en ligne à partir du 30 mars.

Pour en savoir plus et découvrir des travaux plus récents de Laurent Moreau,
rendez-vous ici :

https://www.pinterest.fr/cecilechainiaux/laurent-moreau/

https://www.instagram.com/laurentmoreauillustration/?hl=fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-220x300.jpg.

Les albums de Laurent Moreau sont disponibles à La Bibliothèque.
Vous pourrez également consulter ses ouvrages dans l’exposition à partir du 30 mars 2021.

Exposition