Après "Ecce (H)omo" et "Alexandre", deux solos qui cherchaient à interpréter une archive à partir du corps, Pol Pi remet cette question au travail en partant des archives singulières dont chaque individu est dépositaire. Invitant un danseur et une danseuse situés en d'autres points du temps, de la culture, du genre, il crée un carrefour entre trois générations, trois histoires. Les corps se font les sismographes de marques intimes, comme des documents où lire l'intensité, le désir, l'engagement d'une position au présent.