Le Christ rouge propose une lecture économico politique de l' Evangile, centrée en particulier sur les paraboles des intendants Ces paraboles qui parlent d'argent, d'organisation du travail et d'investissement de capital ont pour point commun de s'opposer à la propriété comme jouissance exclusive et au pouvoir comme maîtrise des autres. Nos biens et nos statuts ne nous appartiennent pas vraiment mais sont des dons qui ont à être répandus. Notre autorité ne légitime pas notre domination mais nous oblige au service des autres. La méditation de ces paraboles invite à déployer une spiritualité de la désappropriation et de la mise en commun. Dans cet essai vif et percutant Guillaume Dezaunay sensibilise les chrétiens à la dimension économico politique de leur foi Il les enjoint à sortir d'un individualisme mortifère et à raviver en eux leur soif de justice.